Le vrai-faux sur la dyslexie

Le vrai-faux sur la dyslexie

La dyslexie, qui se caractérise par des difficultés dans l’apprentissage de la lecture, est entourée de nombreuses idées reçues. A travers un vrai-faux, nous vous proposons justement de faire le point sur ce trouble.

La dyslexie est une altération de la lecture. Elle se manifeste dès les premiers moments de l’apprentissage puis évolue en une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître. Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs. Ce trouble est en outre entouré de pas mal d’idées reçues :

« La dyslexie est un retard mental. »

FAUX. La dyslexie ne remet pas en cause la capacité intellectuelle de la personne qui en souffre. Il ne s’agit pas non plus d’un trouble d’origine psychiatrique.

« Les dyslexiques inversent les lettres quand ils parlent. »

FAUX. La dyslexie est exclusivement un trouble de l’écrit et de la lecture. Les personnes souffrant de dyslexie s’expriment donc sans difficulté lorsqu’elles ne sont pas dans l’obligation de lire.

« La dyslexie est un trouble passager. »

FAUX. La dyslexie, comme les autres troubles dys, persiste dans le temps. Il s’agit plus précisément d’un trouble neurologique, lié à un fonctionnement cérébral atypique.

« Ce trouble dys touche plus fréquemment les garçons. »

VRAI. La dyslexie touche entre 8 à 10% des enfants selon l’Organisation mondiale de la Santé. Mais les garçons sont 3 fois plus concernés que les filles.

« La dyslexie se repère à l’aide d’une prise de sang. »

FAUX. C’est grâce à un bilan orthophonique que sont généralement diagnostiqués les troubles dys. C’est par ce biais que sont repérés les éventuels déficits dans le traitement phonologique.

« Etre dyslexique expose à ne pas aimer lire. »

VRAI. Comme l’enfant a des difficultés à distinguer les lettres, identifier les mots et comprendre les textes, il risque en effet de ne pas développer son goût pour la lecture. Et par extension celui pour l’écriture. En particulier s’il ne bénéficie d’aucune prise en charge.

« La dyslexie se soigne. »

VRAI ET FAUX. S’il n’existe aucun traitement capable de « soigner » la dyslexie, une prise en charge précoce permet aux enfants de mieux vivre avec leur trouble. Et ce grâce notamment à une rééducation orthophonique adaptée, associée à des séances de phonologie.

Sources : Fédération nationale des orthophonistesFédération française des Dys

Source photo : Image de shangarey sur Freepik