Asthme : le sport est indiqué
Contrairement à une idée reçue, l’activité physique n’est en aucun cas contre-indiquée en cas d’asthme. Elle fait même partie intégrante de la prise en charge.
Un enfant qui court, s’arrête brusquement, se met à tousser fortement, les poumons sifflants, une sensation d’oppression sur la poitrine… Bien que marquante – voire fréquente – cette image ne signifie pas pour autant que cet enfant doit rester sur le bord du terrain. Elle signe un asthme d’effort, induit par l’exercice, la marque le plus souvent d’un asthme mal contrôlé.
Une seule exception
« Grâce à des règles simples et quelquefois sous réserve de la prise préventive de certains médicaments, l’asthmatique peut pratiquer le sport qu’il aime », rappelle l’association Asthme et Allergies. Seule exception : la plongée sous-marine avec bouteilles. Et pour cause, en cas de crise, il serait impossible de s’administrer un traitement de secours par voie inhalée…
L’activité physique reste donc recommandée car elle contribue à l’acquisition d’un bon capital musculaire lequel « participe à la qualité de vie et au contrôle de toute maladie respiratoire, dont l’asthme », souligne le CHU de Toulouse sur son site internet. Par ailleurs, elle permet « de prévenir certains effets secondaires des médicaments contenant des corticoïdes ». A l’image de la survenue d’une ostéoporose.
Quelques préconisations
Marche à bonne allure, course à pied, vélo, natation et gymnastique font partie des disciplines particulièrement bénéfiques. Toutefois, notez bien quelques préconisations :
- Evitez de pratiquer juste après une crise et durant un pic de pollution ;
- Faites un échauffement musculaire progressif de 10 à 15 minutes avant toute séance ;
- Respirez par le nez pour réchauffer et humidifier l’air ;
- Emportez un bronchodilatateur, que vous pourrez inhaler en cas de gêne respiratoire.
Et à la moindre question, demandez conseil à votre médecin.
Sources : Association Asthme & Allergies, Asthme et activité physique CHU Toulouse.