Avec l’allaitement, l’alcool en sourdine

Avec l’allaitement, l’alcool en sourdine

Alcool et allaitement ne font pas bon ménage. Pour autant avec quelques astuces vous pourrez tout de même de manière exceptionnelle partager un ou deux verres de vin.

Boire un verre ou deux et allaiter son enfant, est-ce vraiment incompatible ? La réponse est non : il a en effet « été démontré qu’une consommation occasionnelle et modérée était généralement compatible avec l’allaitement », explique le site nourrisourcemontreal.org.

Mais quel délai faut-il attendre entre la consommation d’un verre et la prochaine tétée ? En fait, tout dépend des quantités ingurgitées…  Par exemple une femme de 59 kg devra attendre 7h13 pour allaiter si elle a bu 3 verres, et 16h52 au bout de 7 verres.

Et quels sont les effets de l’alcool quand le petit y est exposé via le lait maternel ?

« Il faut garder en tête que le nouveau-né métabolise plus lentement l’alcool qu’un adulte et est plus sensible à ses effets. » Ainsi, « des perturbations au niveau du sommeil et du développement moteur ont été notées chez les bébés allaités dont la mère buvait de l’alcool de façon régulière ou excessive ». Sur le moyen terme, certains bébés finissent par boire des quantités moindres de lait par tétée « en raison du changement d’odeur et de goût du lait causé par l’alcool ». Ce qui peut favoriser « un ralentissement de la croissance ».

Modération ou tire-lait

Il est ainsi conseillé « de boire modérément (un à deux verres maximum), exceptionnellement (une à deux fois par semaine) et de préférence après une tétée », lit-on sur le site Alcool info service. En cas « de soirée alcoolisée, vous avez la possibilité de tirer votre lait avant l’évènement pour le donner à votre bébé et ainsi respecter un délai de 12 heures avant la tétée suivante ».

Il est aussi conseillé de faire le point sur votre projet d’allaitement : la consommation d’alcool peut en effet « perturber l’allaitement en diminuant la lactation », et en perturbant le réflexe d’éjection à cause d’une perturbation hormonale. Il serait dommage d’être coupée en plein élan à cause de quelques soirées festives si jamais vous ne vouliez pas arrêter de sitôt de donner le sein.

*il est interdit de conduire avec un taux d’alcool supérieur à 0,5g/l de sang

Sources : www.alcool-info-service.fr, nourrisourcemontreal.org