Altérations de la peau et cicatrices
La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent laisser des séquelles chirurgicales, inflammations, mais également des douleurs.
En dépit des progrès considérables réalisés au cours de ces dernières décennies pour limiter au maximum l’ampleur et les dégâts de l’intervention chirurgicale, la cicatrice chirurgicale reste le stigmate le plus visible et le plus redouté de la maladie.
L’aspect de la cicatrice est en partie tributaire de l’habileté du chirurgien, mais est fortement conditionné par la réactivité cutanée individuelle et les soins prodigués dans les mois qui suivent l’opération. Le processus de cicatrisation s’étend sur neuf mois, mais son issue dépend en effet largement de la gestion des deux ou trois premiers mois.
La radiothérapie utilise des sources d’énergie émettant des radiations pour détruire les cellules malades dans des régions bien délimitées. Ces radiations (qu’elles soient de type α, ß+ et ß-, γ, X, électrons, protons, etc.) agissent en altérant l’ADN des cellules de manière à les tuer.
Les radiations endommagent inévitablement des cellules saines situées à proximité de la lésion ou sur le parcours du faisceau radioactif, causant des effets secondaires tels que brûlures, dermatite, eczéma, vésicules et ulcérations.
Que faire ?
En règle générale, les points de suture sont retirés une semaine après l’intervention. À ce stade, la cicatrice est rouge et gonflée. Il est recommandé de suivre son évolution afin de détecter promptement toute cicatrisation insuffisante ou excessive (formation d’une chéloïde ou d’une cicatrice hypertrophique). L’inflammation locale est une réaction typique au traumatisme chirurgical, qui peut activer un processus cicatriciel fibrotique risquant de laisser des séquelles visibles et permanentes.
La prévention de ce problème passe par l’utilisation de produits spécifiques capables de normaliser l’activité tissulaire et aplatir la cicatrice, cela durant vos rayons ou après chirurgie. Pour éviter une réduction de l’épaisseur et de la fermeté (atrophie) du tissu adipeux sous-jacent, il peut être utile de masser délicatement la région deux fois par jour pendant une dizaine de minutes avec un produit adapté.
Pour le soin de la peau des patients sous traitement anticancer
Indication : la Crème RaLife®, pour le traitement en phase aiguë de région cutanées irritées, rougies, enflées et douloureuses, visage, seins, corps, cicatrices. Sans cortisone, sans hormones. Pendant une radiothérapie, appliquer la crème RaLife® sur la zone traitée au moins 4 heures avant la première exposition et pas moins de 2 heures après l’exposition sur une peau propre et sèche. Masser délicatement jusqu’à absorption complète et répéter l’application toutes les 6 heures. Pour toute autre utilisation (cicatrices), appliquer la crème sur la zone traitée 2 à 3 fois par jour en massant délicatement jusqu’à absorption complète. Le traitement doit être poursuivi jusqu’à normalisation des tissus.
Dispositif médical
Tests dermatologiques et microbiologiques
Les soins constituent également un traitement adjuvant en phase post-infectieuse ainsi qu’en période post-opératoire