Tennis : sur terre battue, glisser sans se blesser
La terre battue représente une surface particulièrement exigeante, en matière notamment de déplacement. Elle nécessite en effet de maîtriser un art spécifique : celui de la glissade. Et ce, sans se blesser et s’exposer à une entorse de la cheville.
La difficulté du bon timing
Sur le site de la Fédération française de Tennis (FFT), l’ancien champion Thierry Tulasne explique « qu’il faut savoir la faire dans le bon timing : ni trop tôt ni trop tard ». Et pour cause, la fin de cette glissade, « doit coïncider pile au moment où l’on prend son appui, de manière à pouvoir frapper et se replacer tout de suite après ».
Sur le plan scientifique, des études épidémiologiques ont suggéré que les surfaces qui permettent ce type de glissade en douceur, présentaient un risque moindre de provoquer des blessures. En effet, le fait de pouvoir glisser sur le court réduit la tension sur les extrémités inférieures (genoux, chevilles…) et en conséquence, évite les blocages et autres impacts violents, plus fréquents sur les surfaces plus dures.
Blocages…
Mais encore faut-il savoir glisser… sans que le pied ne se bloque sur le sol et entraîne par exemple une torsion au niveau de la cheville. Sans compter comme l’ajoute Thierry Tulasne, que « si l’on continue à glisser au moment où on frappe, on perd un temps précieux ». Avec un fort risque également de perdre l’équilibre. La bonne nouvelle ? Pour les petits, « ce sens du timing s’inculque dès le plus jeune âge ». Et pour les plus grands qui ont fait leurs armes sur du dur, « la chose se travaille », auprès d’un éducateur, conclut-il dans une ultime glissade.