Réveillon du Nouvel An : 5 idées reçues sur l’alcool à connaître avant de trinquer
Une bière ou un verre de vin sont moins forts qu’un cocktail
Cette idée très répandue mérite d’être nuancée. En réalité, un verre standard de bière (25cl à 5°), un verre de vin (10cl à 12°) ou un cocktail contenant 3cl d’alcool fort contiennent tous approximativement la même quantité d’alcool pur.
Le véritable piège des cocktails ne réside pas dans leur teneur en alcool, mais dans le sucre qu’ils contiennent qui masque le goût de l’alcool. Cette douceur trompeuse nous pousse souvent à en consommer davantage et plus rapidement. N’oublions pas aussi que le sucre accélère le passage de l’alcool dans le sang, amplifiant ainsi ses effets.
L’alcool donne de l’énergie pendant les fêtes
Particulièrement durant la période des fêtes, beaucoup d’entre nous cherchent à combattre la fatigue et le stress en se tournant vers l’alcool pour se donner un petit coup de boost.
C’est une erreur. En réalité, l’alcool est un dépresseur du système nerveux central. Son premier effet est d’inhiber les fonctions exécutives comme le jugement, le contrôle des émotions et les inhibitions naturelles. Si certaines personnes ressentent initialement une sensation d’excitation et d’euphorie, d’autres éprouvent l’effet inverse : somnolence, léthargie et même un sentiment dépressif.
Femmes et hommes ressentent les effets de l’alcool de la même façon
En fait, il existe une différence physiologique scientifiquement prouvée. À quantité égale d’alcool ingérée, l’alcoolémie sera généralement plus élevée chez une femme que chez un homme. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :
- les femmes ont généralement une masse corporelle inférieure à celle des hommes ;
- l’organisme féminin contient proportionnellement moins d’eau que celui d’un homme, ce qui concentre davantage l’alcool dans les tissus et le sang ;
- le foie féminin élimine l’alcool plus lentement.
Pour soigner une gueule de bois, rien de tel qu’un verre d’alcool
Le fameux adage « quand on tombe de cheval, il faut remonter immédiatement ». Il s’agit là d’une des idées les plus dangereuses concernant l’alcool. Cette croyance suggère qu’on peut combattre les symptômes d’une gueule de bois en consommant davantage d’alcool le lendemain. Si cette méthode peut momentanément sembler atténuer certains symptômes, elle ne fait en réalité que retarder et aggraver le processus de récupération. En buvant plus d’alcool, vous ajoutez simplement des toxines supplémentaires à un organisme déjà surchargé. Les seuls remèdes efficaces contre la gueule de bois restent le temps, l’hydratation et le repos.
Mieux vaut ne pas boire à jeun
Voilà un conseil qui mérite d’être appliqué ! Consommer de l’alcool l’estomac vide accélère considérablement son absorption par l’organisme. Le pic d’alcoolémie est atteint en seulement 30 minutes à jeun, contre une heure lorsqu’on a mangé.
Pour profiter de votre soirée du Nouvel Ans sans désagréments, prenez le temps de vous alimenter avant de commencer à boire. Autre conseil précieux : dégustez votre verre lentement, à petites gorgées, et alternez systématiquement avec de l’eau.