Que faire en cas d’entorse ?
L’entorse correspond à une lésion traumatique d’un ou de plusieurs ligaments : de la simple élongation pour une forme dite bénigne, à la rupture du ligament, pour la version grave… Elle survient lors d’une torsion brutale de l’articulation, que ce soit en mettant le pied dans une ornière en traversant la route ou lors de la pratique d’une activité sportive. L’articulation va donc tourner et étirer les ligaments au-delà de leur capacité.
L’entorse s’avère douloureuse et s’accompagne le plus souvent d’un œdème et d’une ecchymose. La plus fréquente étant l’entorse de la cheville. Elle fait l’objet chaque jour en France de 6 000 consultations.
Quand consulter ?
Lorsque l’entorse survient, il est préconisé d’appliquer une poche de glace sur l’articulation – dans un linge pour éviter de brûler la peau – afin de diminuer l’inflammation. Et ce, pendant 20 minutes environ. Vous pouvez poursuivre l’application au cours des 2-3 jours qui suivent, en alternant avec une pommade anti-inflammatoire après avoir demandé conseil à votre pharmacien. Lequel, vous préconisera aussi de mettre un bandage, pas trop serré.
Si la douleur s’avère intense, que vous avez senti une forme de craquement et qu’il vous est impossible de prendre appui par exemple sur votre pied – si l’entorse concerne la cheville, la consultation du médecin est indispensable. Il pourra vous prescrire une prise en charge dite fonctionnelle, confiée aux mains expertes d’un kinésithérapeute qui, fonction de votre lésion, va s’atteler à :
– Prendre en charge la douleur et l’œdème ;
– Mobiliser l’articulation. Par exemple, si vous souffrez d’une entorse de la cheville, il vous demandera de réaliser des exercices qui favorisent la reprise de l’appui pour récupérer la mobilité et éviter la raideur de la cheville ;
– Renforcer les muscles qui stabilisent la cheville.
Eviter la récidive
En l’absence de douleur, vous pourrez ainsi « attaquer » avec lui, un travail dit proprioceptif. C’est-à-dire « des méthodes d’amélioration de la stabilité pour renforcer les réflexes de rattrapage pour éviter l’instabilité à la marche, source de récidive », décrit l’Assurance-maladie.
Dans tous les cas, il s’agit de bien prendre le temps de soigner l’entorse afin d’éviter les récidives qui à terme fragilisent l’articulation. Par exemple à la suite d’une première entorse de la cheville, prenez le temps de vous échauffer – en faisant tourner votre cheville plusieurs fois dans un sens puis dans l’autre – avant chaque session de sport. Et pourquoi pas aussi, le matin avant de mettre vos chaussures.