Proches de personnes vulnérables et pharmaciens : un duo incontournable face à la COVID-19

Les proches : des acteurs engagés pour la protection des plus vulnérables
Alors que la vigilance collective s’effrite, les proches demeurent des piliers discrets mais essentiels de la prévention.
Aujourd’hui, selon une enquête Ipsos pour Pfizer, 22 % des Français accompagnent régulièrement un proche malade, âgé ou dépendant. Un rôle souvent invisible, mais déterminant pour préserver la santé des plus fragiles. D’après cette même enquête, 68 % d’entre eux encouragent systématiquement le dépistage en cas de symptômes et continuent d’appliquer les gestes barrières, preuve de leur engagement durable.
Présents au quotidien, attentifs aux signes d’alerte, les proches jouent un véritable rôle de sentinelle sanitaire. Pourtant, ils sont encore trop peu reconnus et insuffisamment soutenus dans cette mission. Mieux les accompagner, c’est consolider un maillon clé de la prévention de proximité, au plus près des besoins des personnes à risque.
Les pharmaciens : un relais clé pour la santé publique
Les pharmaciens, eux, sont des points d’ancrage du système de santé. Accessibles sans rendez-vous, ils bénéficient d’un lien de confiance fort avec leurs patients. En cas de diagnostic positif à la COVID-19, 88 % des personnes à risque consulteraient leur médecin généraliste si leur pharmacien le leur recommandait. Malgré cela, près d’un tiers seulement des Français interrogés affirment avoir reçu des conseils sur la COVID-19 en pharmacie. Ce décalage montre que leur rôle dans la prévention pourrait être bien davantage mobilisé.
Proches et pharmaciens forment un binôme essentiel, chacun agissant à son niveau pour protéger, conseiller, orienter. Dans un contexte de banalisation du virus, leur complémentarité constitue une réponse de proximité, humaine, adaptée aux réalités du terrain. Leur action ne doit plus reposer uniquement sur leur bonne volonté : il est temps de leur donner toute la place qu’ils méritent dans la stratégie de prévention.
D’après l’enquête, près de 7 Français sur 10 n’ont pas effectué de test de dépistage récemment. Et en cas de symptômes, 86 % pourraient renoncer à se faire tester, préférant attendre pour ne pas bousculer leur quotidien. Ce relâchement général traduit une forme de fatigue pandémique, avec un risque bien réel : celui de retarder la prise en charge des formes graves, en particulier chez les personnes les plus vulnérables.