Peut-on mourir de la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson est une affection chronique neurodégénérative, qui touche avant tout les fonctions motrices. Selon l’Inserm, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
La maladie repose sur la présence de trois principaux symptômes :
les tremblements qui touchent 70% des patients. Ils surviennent au repos et affectent surtout les membres supérieurs ;
l’akinésie : c’est une lenteur dans l’exécution et la coordination des mouvements. Ce symptôme affecte surtout la marche ;
l’hypertonie qui elle se caractérise par une forte rigidité des membres.
La maladie évolue par plusieurs stades qui traduisent sa sévérité. Elle progresse d’un premier palier où les signes cliniques ne gênent pas la vie quotidienne (c’est le stade I) jusqu’à un dernier palier où l’autonomie est perdue et la marche, impossible (le stade V).
Une maladie handicapante
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on ne meurt pas, à proprement parler, de la maladie de Parkinson. Comme l’explique l’association Parkinson Canada, « la maladie ne réduit pas l’espérance de vie. Cependant, à mesure que l’on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes. Et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie. » C’est ce que l’on appelle une pneumonie d’inhalation. Elle est causée par l’aspiration de la nourriture qui descend dans le conduit respiratoire, s’y coince et entraîne une infection.
Voilà pourquoi la maladie de Parkinson nécessite une vigilance et une gestion continues pour maintenir la meilleure qualité de vie possible.