Mpox : « il faut s’attendre à de nombreux cas importés en Europe »

Mpox : « il faut s’attendre à de nombreux cas importés en Europe »

Le 15 août, l’Agence de Santé publique suédoise annonçait qu’une « personne qui a consulté dans la région de Stockholm a été diagnostiquée avec une infection à mpox causée par la variante de clade I. Il s’agit du premier cas causé par la variante de clade I à être diagnostiqué en dehors du continent africain. »

Pour le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), ce n’est qu’un début. « En raison des liens étroits entre l’Europe et l’Afrique, nous devons nous préparer à un plus grand nombre de cas importés du clade I », déclare Pamela Rendi-Wagner, directrice de l’ECDC

Se préparer…

Selon elle, « la probabilité d’une transmission durable en Europe est très faible à condition que les cas importés soient diagnostiqués rapidement et que des mesures de contrôle soient mises en œuvre ». C’est pourquoi elle recommande aux autorités européennes de maintenir des niveaux élevés de préparation, de planification et de sensibilisation.

En cas de voyage à destination de zones où circule le virus, il est ainsi recommandé de se rapprocher de son médecin afin de mettre en place une vaccination en préexposition.

Une nouvelle urgence de santé publique

Le 14 août dernier, l’OMS a déclaré l’urgence de santé publique de portée internationale pour la variole du singe. Après juillet 2022, c’est la seconde fois que que cela se produit. Il y a deux ans, l’épidémie s’était alors propagée rapidement par contact sexuel dans une série de pays où le virus n’avait jamais été observé auparavant. « Cela fait plus d’une décennie que la mpox est présente en République démocratique du Congo et le nombre de cas signalés chaque année n’a cessé d’augmenter au cours de cette période », alerte l’OMS. « Cette année, le nombre de cas a déjà dépassé le total de l’année dernière, avec plus de 15 600 cas et 537 décès. »