La cohérence cardiaque : quels bénéfices ?
« Les techniques de cohérence cardiaque s’appuient sur des exercices de respiration pour mettre en phase le rythme du cœur et celui de la respiration », explique l’Inserm. Toutefois, de nombreuses questions se posent. Quand la pratiquer ? A quelle fréquence ? Comment et durant combien de temps ? La cohérence cardiaque, une méthode qui repose sur le contrôle de sa respiration, se résume à un nombre : 365 ! Dans le détail :
Le 3 : à réaliser 3 fois par jour ; soit au lever, avant le repas du midi et en fin d’après-midi ou autour du dîner ;
Le 6 : effectuer 6 respirations par minute, c’est-à-dire une inspiration de cinq secondes, suivie d’une expiration de cinq secondes ;
Le 5 : pendant 5 minutes.
Se relaxer
L’exercice de cohérence cardiaque vise principalement la relaxation, tant il apparaît établi qu’un rythme cardiaque élevé exerce un effet anxiogène. Une respiration lente et profonde permet ainsi de diminuer un état de stress. Ou en tout cas, de réduire la perception de ce stress afin de retrouver ainsi une forme de sérénité.
Cellules, hormones…
La pratique de la cohérence cardiaque exercerait en effet des bienfaits jusqu’au niveau des cellules de notre organisme et des hormones, permettant par exemple :
Une diminution du cortisol sanguin et salivaire, une hormone sécrétée lors d’un état de stress ;
Une augmentation de la DHEA (ou déhydroépioandrostérone) qui intervient notamment dans la modulation du cortisol ;
Une augmentation des IgA (Immunoglobulines A), une famille d’anticorps qui exerce un rôle important dans la lutte contre les bactéries et virus, participant à la défense de notre système immunitaire ;
Une élévation de la sécrétion d’ocytocine, aussi appelée l’hormone de l’amour ;
Et l’hypertension ?
Enfin, à se référer à la littérature scientifique, la cohérence cardiaque présenterait également un intérêt dans le traitement de l’hypertension artérielle, chez l’adulte. A condition bien sûr que la pratique soit régulière, afin de produire des effets durables.