Grippe, Covid-19 : gestes barrières et vaccination, qu’en pensent les Français ?
15 octobre 2024, lancement des campagnes de vaccination contre la grippe et le Covid-19. Avec, la possibilité, pour le public cible, de recevoir les deux injections de vaccin le même jour. Selon une enquête de Santé publique France sur l’adhésion des Français aux mesures de prévention contre les virus de l’hiver, 59 % des personnes éligibles à la vaccination contre le Covid-19 ont l’intention de se faire vacciner.
Celle-ci est fortement conseillée aux personnes de 65 ans et plus, les personnes (dont les enfants) souffrant de comorbidités et susceptibles de développer une forme grave de la maladie, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes, les résidents des Ehpad et unités de soins longue durée, toutes les personnes à très haut risque de forme grave, celles en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées. Les personnes soignantes, des services de secours (dont les pompiers) sont également concernées.
Les 41 % des répondants éligibles ne souhaitent pas se faire vacciner. Le manque d’efficacité du vaccin contre les nouveaux variants, les effets secondaires après de précédentes doses figurent parmi les premières motivations.
Contre la grippe, 52 % des personnes ciblées par la vaccination ont l’intention de se faire vacciner. 66 % chez les 65 ans et plus mais seulement 39 % chez les personnes présentant des facteurs de risque de forme grave.
Le port du masque rejeté par 43 % des personnes interrogées
En outre 50 % des personnes à risque de formes graves de grippe en raison de leur âge (plus de 65 ans) ou de leur état de santé (comorbidités, obésité) déclarent vouloir recevoir les deux doses de vaccin à la fois, contre la grippe et contre le Covid-19. 32 % en même temps et 18 % à des moments différents.
Enfin, 23 % des personnes à risque de forme grave ne veulent eux, recevoir ni dose contre la grippe ni dose contre le Covid.
Du côté des gestes barrière, 43 % des répondants déclarent ne jamais porter de masque en cas de symptômes, en présence de personnes fragiles ou dans des lieux très fréquentés. Concernant les gestes barrière dans leur ensemble, ceux-ci restent très associés au Covid-19. La majorité des répondants pourraient maintenir ces gestes protecteurs en cas de retour de l’épidémie, mais aussi par souhait de ne pas être malade et de ne pas contaminer ses proches. L’arrivée d’une épidémie de grippe ou de tout autre maladie hivernale motive moins d’un tiers des répondants à appliquer ces gestes.