En suivant ces 10 conseils, 20 000 cancers du sein pourraient être évités par an
Maintenez un poids santé
La relation entre le poids corporel et le risque du cancer du sein est complexe. Mais il a déjà été maintes fois montré que l’obésité est associée à une augmentation de 30 à 50 % du risque de cancer du sein, essentiellement chez les femmes ménopausées.
La bonne nouvelle réside dans le fait que même une perte de poids modérée peut avoir un impact positif. Selon la Breast Cancer Research Foundation (BCRF), perdre 5 kg ou plus après 50 ans pourrait réduire le risque futur de cancer du sein de 32 %.
Limitez votre consommation de viande
Les résultats d’une étude publiée dans l’International Journal of Cancer montrent que le risque de développer un cancer du sein augmente avec la consommation de viande rouge. Il en va de même pour les graisses animales et la viande transformée (charcuteries…).
Maintenez une consommation de viande modérée et essayez d’intégrer davantage de protéines d’origine végétale dans votre alimentation.
Augmentez votre consommation de fruits, légumes et céréales complètes
Même s’il n’existe pas d’aliment anticancer, divers travaux ont déjà montré qu’un régime pauvre en fruits et légumes est associé à un risque plus élevé de cancer du sein, particulièrement le cancer du sein triple négatif. Les légumes, les fruits et les céréales complètes sont des sources incomparables de fibres, et selon la BCRF, « un apport plus élevé en fibres alimentaires au début de la vie était associé à un risque futur plus faible de cancer du sein ».
Limitez votre consommation d’alcool
Beaucoup ignorent encore que l’alcool est un cancérigène. « Parmi les cancers attribuables à la consommation d’alcool, le cancer du sein est le plus fréquent », note ainsi l’Institut national du Cancer.
Les femmes qui consomment deux à trois verres par jour présentent en effet un risque 20 % plus élevé que les non-buveuses.
Arrêtez de fumer
Plus d’un cancer du sein sur dix est attribuable au tabac. Pour une femme qui fume, le risque supplémentaire est accru de 21 %. Ce qui veut dire – vous l’aurez compris – que le risque existe aussi – même s’il est moindre – pour les fumeuses passives.
Contrairement à ce que l’on pense, il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer, même quand un cancer du sein a été diagnostiqué. La cigarette peut intensifier les effets secondaires de la radiothérapie contre le cancer. Une patiente qui arrête de fumer supportera donc mieux les traitements. Mais ce n’est pas tout : une patiente qui laisse tomber la cigarette aura plus de chances de survie.
Faites de l’exercice régulièrement
Le manque d’activité est responsable de 21 % des cancers du sein. Bouger permet en effet de prévenir le surpoids et l’obésité, des facteurs de risque connus de certains cancers (comme le cancer du sein). L’activité physique module également la production de certaines hormones et de facteurs de croissance qui interviennent dans la croissance tumorale. Enfin elle stimule le système immunitaire, favorisant ainsi les défenses naturelles contre les cellules cancéreuses.
Et même si l’on vous a diagnostiqué un cancer, il n’est pas trop tard pour faire du sport. À plus long terme, la pratique d’une activité physique après diagnostic d’un cancer du sein diminue de 24 % le risque de récidive, et de 28 % le risque de décès.
Si vous avez accouché, allaitez
Selon la Fondation contre le Cancer en Belgique, « les professionnels de la santé conseillent d’allaiter pendant au moins six mois à un an ou plus après chaque naissance. Chaque nouvelle période d’allaitement de 12 mois diminue votre risque de cancer du sein de 4 % environ. »
Discutez avec votre médecin des hormones
Les méthodes contraceptives hormonales et l’hormonothérapie de la ménopause peuvent potentiellement augmenter le risque de cancer du sein chez la femme. Il est toutefois important de noter que ce risque n’est pas le même pour tout le monde. Et pour de nombreuses femmes, les bénéfices de ces thérapies l’emportent largement. C’est pourquoi il est important d’en parler avec votre médecin.
Avez-vous des antécédents familiaux ?
Il est crucial de connaître l’historique des cancers des deux côtés de sa famille – du côté maternel mais aussi paternel – pour mieux évaluer son risque personnel et adapter son suivi médical.
Envisagez certaines options en cas de risque élevé
Pour les femmes à haut risque, notamment celles porteuses de mutations génétiques comme BRCA1/2 ou PALB2 (associée à un risque important de cancer du sein, particulièrement chez les femmes de moins de 40 ans), des options supplémentaires de réduction du risque existent, comme une surveillance rapprochée ou encore une mastectomie prophylactique, c’est-à-dire l’ablation des seins à visée préventive.