Coup de soleil : quand consulter ?

Coup de soleil : quand consulter ?

Le coup de soleil est induit par les ultraviolets B (UVB) du soleil. Ces derniers sont largement minoritaires puisqu’ils ne représentent que 5% des UV – les UVA sont aussi cancérogènes – mais s’avèrent particulièrement sournois. En effet, ils tendent à agresser les cellules de la peau, jusqu’à provoquer à terme des lésions de l’ADN au niveau des cellules exposées. La répétition des coups de soleil – en particulier ceux subis durant l’enfance – va ainsi accélérer le vieillissement de la peau. Laquelle, de moins en moins bien armée pour se défendre des ultraviolets, se trouve progressivement plus exposée au risque de cancers de la peau.

Des signes d’alerte 

Si un seul et unique coup de soleil n’entraîne donc pas directement de cancer cutané, certains signes doivent toutefois alerter au point de nécessiter une consultation. C’est le cas si la brûlure en question :

  • couvre plus de 10 % de la surface corporelle. Comment s’en rendre compte ? C’est l’équivalent de la surface d’un bras ou de 10 fois celle de la paume d’une main ;
  • génère des cloques de plus de 3 cm x sur 3 cm ou atteint 10 % de la surface du corps.

De la même façon, rendez-vous chez le médecin si le coup de soleil :

  • est associé à une déshydratation ;
  • touche des zones fragiles comme le visage et le décolleté avec un risque de séquelles esthétiques, mais aussi les mains où « la faible épaisseur des tissus protecteurs augmente le risque de complication infectieuse», glisse l’assurance-maladie. Et encore les organes génitaux. « La brûlure peut être à l’origine d’une infection pouvant se propager à la vessie (cystite) » ;
  • entraîne des signes d’infection de la peau (augmentation de la rougeur, douleur, enflure ou pus).

Attention aux coups de soleil de l’enfance

Comme le rappelle de son côté la Ligue nationale contre le Cancer, « 80% des mélanomes, la forme la plus agressive de cancers de la peau, sont liés à des expositions excessives au soleil, pendant l’enfance et l’adolescence ». Et de rappeler que « les enfants de moins de 3 ans ne doivent pas être exposés au soleil ».