Burn-out : 3 conseils pour ne pas rechuter
Le monde du travail peut stresser et fragiliser une personne, quand des relations toxiques, un manque de reconnaissance chronique ou une charge de travail insurmontable prennent trop d’ampleur. Au point de provoquer un burn-out chez le salarié ou l’employeur, autrement dénommé « syndrome d’épuisement professionnel ».
Si une prise en charge individualisée est essentielle pour s’en sortir, encore ne faut-il pas négliger le risque de rechute. Car celui-ci existe. Les individus ayant souffert d’un burn-out doivent y être particulièrement attentifs s’ils veulent pouvoir reprendre sereinement le chemin du travail. Pour y parvenir, ils peuvent continuer de se faire aider par leur médecin généraliste, leur médecin du travail, un psychiatre et/ou un psychothérapeute, une assistante sociale… De plus, certaines erreurs sont à éviter :
Retravailler trop tôt
Se sentant mieux sous l’effet des traitements et du repos, certaines personnes insistent pour retravailler avant même la fin de leur arrêt maladie. Or, il faut respecter le temps dit de « cicatrisation » nécessaire et se fier à l’avis de son médecin. L’un des ressorts de la maladie réside en effet dans la difficulté d’appréciation par la personne atteinte du niveau de sa pathologie ;
Retomber dans le déni
Les victimes du burn-out ont naturellement tendance à aimer le travail et à éprouver le besoin de se rendre utile aux autres, en recherchant de façon constante leur reconnaissance et leur respect. Elles se sentent donc facilement obligées de dire “oui” à tout. Pourquoi ? C’est ce qu’elles doivent chercher à savoir. La période de repos forcé qui suit le burn-out est, entre autres, destinée à approfondir cette réflexion et à l’associer à la prise de décisions adéquates ;
Sous-estimer l’importance des loisirs
Un premier burn-out fait généralement prendre conscience du danger que représente l’abandon total des activités extra-professionnelles. Mais chassez le naturel, il revient au galop… Même si ce n’est pas dans leur tempérament, les patients doivent donc se forcer à prendre du temps pour eux, au moyen d’activités sportives et culturelles. Les loisirs sont en effet d’indispensables dérivatifs au surmenage et au stress.