Arthrose et sexualité : communication et adaptation
Entre les douleurs, la fatigue et la raideur articulaire, l’intimité physique peut sembler difficile, pour les patients souffrant d’une affection chronique telle que l’arthrose. Au cours de l’acte sexuel, ils peuvent en effet se sentir limités dans leurs mouvements et positions, selon bien sûr la localisation de la maladie. Par exemple, une arthrose de hanche est susceptible de limiter l’amplitude et occasionner ainsi de douleurs voire de rendre impossibles certaines postions. La douleur et la peur de souffrir peuvent aussi vous inscrire dans une stratégie d’évitement de l’acte sexuel…
En parler au médecin
Comme c’est le cas dans de nombreuses situations, la clé d’une relation épanouie réside d’abord dans la communication. A commencer avec un professionnel de santé. Le sujet apparaît en effet trop rarement abordé en consultation, que ce soit avec le rhumatologue ou le médecin traitant. Des solutions ou positions thérapeutiques notamment pourraient être conseillées, en fonction de site de la douleur.
Oreillers, drapes roulés…
Communication aussi et bien sûr avec votre partenaire : échangez d’abord sur vos sentiments, désirs et besoins sexuels respectifs. Puis abordez le sujet de la maladie et de ses effets secondaires. Faites-lui ainsi part de vos craintes potentielles et de votre ressenti sur le plan de la sexualité. Il ou elle pourra ainsi comprendre et s’adapter et vous accompagner au mieux lors de l’acte sexuel. Pour notamment :
privilégier des positions qui vous conviennent davantage ;
intégrer l’activité sexuelle au moment de la journée ou de la soirée où vous vous sentez le mieux ;
envisager par exemple, des préliminaires sous une douche chaude, de façon – notamment – à apaiser les raideurs articulaires ;
recourir à des accessoires tels qu’un oreiller ou un drap roulé, susceptibles de soutenir les articulations douloureuses et vous soulager dans certaines positions.