A quoi sert la réflexologie plantaire ?

A quoi sert la réflexologie plantaire ?

Par des pressions réalisées avec les mains sur des points précis de la plante des pieds, la réflexologie plantaire, thérapie millénaire originaire de Chine antique, a pour objectif d’agir sur la santé de divers organes du corps. Et aussi sur le bien-être global.

Plus précisément, la réflexologie se destine à apporter un équilibre au corps et à l’esprit en agissant sur divers organes. C’est en fonction de l’état du patient, selon ses besoins et ses problèmes éventuels que le praticien va se concentrer sur les points ciblant des organes ou des zones du corps précis. Ainsi par exemple, un massage sur la zone située sur le côté de la face interne du pied soulage l’indigestion, les maux d’estomac et les nausées. D’autres points permettent par ailleurs d’agir sur le nerf sciatique, le coeur, les poumons ou encore la rate.

Anti-stress et antidouleur

Si les preuves scientifiques étayant l’efficacité de la réflexologie comme traitement ou remède contre des maladies sont insuffisantes, différents travaux ont toutefois rapporté certains effets positifs sur la santé. C’est notamment le cas d’une étude de 2015 ayant montré une réduction du stress et une plus grande relaxation générale des participants grâce à plusieurs séances de réflexologie.

Un travail de 2019 a quant à lui montré que la réflexologie constituait une thérapie intéressante dans le cadre des soins palliatifs chez des patients atteints de cancers avancés.

Contre la douleur encore, une étude de 2020 a été menée avec succès auprès de patients après une transplantation rénale. Un autre constat de ce même travail : une amélioration du sommeil de ces patients.

Contre-indications

Cela étant, la réflexologie n’est pas indiquée pour tout le monde. En effet, plusieurs contre-indications sont à rappeler. Parmi elles, les troubles circulatoires, la goutte, un antécédent de thrombose ou encore toute plaie sur le pied. Afin de vous assurer que vous pouvez bénéficier sans risque des bienfaits de cette méthode, interrogez d’abord votre médecin traitant.