Dénutrition : les premiers signes évocateurs…

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), si la malnutrition englobe « toutes les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel d’une personne », la dénutrition survient lorsque les apports alimentaires sont insuffisants pour couvrir les besoins nutritionnels. Il s’agit donc d’une forme de malnutrition, qui comprend :
- l’émaciation, c’est-à-dire un faible rapport poids/taille ;
- le retard de croissance, soit un faible rapport taille/âge ;
- l’insuffisance pondérale ou faible rapport poids/âge.
Risque de dépendance
Si les populations jeunes (enfants, adolescents) peuvent aussi être concernées, la dénutrition affecte particulièrement les personnes âgées. En effet, avec l’âge, l’appétit peut diminuer alors que les besoins nutritionnels eux, ne changent pas. Avec comme conséquence potentielle, un affaiblissement de l’organisme qui peut engendrer une perte d’autonomie voire une dépendance.
La reconnaître
La dénutrition ne constitue pas pour autant une fatalité et il reste important d’en reconnaître les premiers signes, afin de la traiter au plus tôt. A savoir :
- un amaigrissement récent et involontaire. Par exemple : une perte de poids supérieure ou égale à 5 % en un mois doit alerter. Cela représente par exemple 3,5 kg, chez une personne de 70 kg. De l’extérieur, certains marqueurs apparaissent évocateurs comme des vêtements qui deviennent trop larges, une ceinture qui doit être serrée d’un cran supplémentaire ou une alliance qui ne tient plus au doigt ;
- une perte d’appétit;
- une diminution des portions prises à chaque repas ;
- une diminution du nombre de repas par jour.
Comme le précise le gouvernement sur une page dédiée, « c’est lors des premiers kilos perdus qu’il est le plus facile d’inverser la tendance. Il est donc conseillé de se peser régulièrement afin de détecter une perte ou une prise anormale de poids ». Et de conclure, « en cas de perte de poids anormale, il est important de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant ».