Ménopause : l’importance d’une bonne hygiène alimentaire

Ménopause : l’importance d’une bonne hygiène alimentaire

Chez de nombreuses femmes, la survenue de la ménopause modifie la répartition des graisses au niveau de l’organisme. Avec notamment un stockage plus marqué au niveau de l’abdomen, augmentant les risques de diabète, d’hypertension artérielle et autres complications cardiovasculaires.

Diminuer, modérer…

C’est pourquoi, il est indispensable à cette période, « d’être attentive à son alimentation », comme le préconise l’Assurance-maladie. Et ce, en s’appuyant sur quelques conseils ciblés :

assurer un apport de protéines à chaque repas, poissons ou viande blanche en tête ;
utiliser des huiles riches en oméga-3 (colza, noix…) pour vos assaisonnements ;
diminuer sa consommation de charcuteries et de viandes rouges ;
privilégier le fait-maison aux produits industriels, souvent riches en sucres, en graisses et en sel ;
cuire à la vapeur plutôt qu’au beurre ou en friture ;
modérer sa consommation d’alcool : « consommez au plus 10 verres d’alcool standard par semaine, sans dépasser 2 verres standard par jour et conservez des jours dans la semaine sans consommation », rappelle l’Assurance-maladie. Et d’ajouter : « l’alcool est une boisson particulièrement calorique, et, même en faible quantité, il augmente la tendance à la prise de poids observée à la ménopause ».

Pas de grignotage

L’enjeu reste d’assurer des apports suffisamment consistants lors des repas, pour ne pas ressentir ensuite de sensation de faim et de se laisser tenter par le grignotage. Et face au risque cette fois-ci d’ostéoporose, ayez un apport suffisant en calcium, en consommant par exemple 3 produits laitiers par jour et/ou une eau riche en calcium.

De l’activité physique

Enfin ces conseils nutritionnels sont intégrés à une hygiène de vie qui comprend également la pratique régulière d’une activité physique : marche, vélo, natation, au moins deux à trois fois par semaine. Objectif : conserver la souplesse et entretenir la force musculaire. Et à la moindre question, interrogez votre médecin.