Déshydratation chez l’enfant : 4 choses à savoir
Qu’est-ce que la déshydratation ?
Le corps a besoin d’eau pour maintenir sa température et assurer son fonctionnement quotidien. Voilà pourquoi il est conseillé de boire régulièrement. Mais les jeunes enfants et les bébés courent un risque plus élevé de déshydratation que les adultes. Pour deux raisons : la première étant qu’ils ressentent moins la soif et la seconde – surtout pour les bébés – qu’ils ne verbalisent pas leur envie de boire.
Quelles sont les causes de la déshydratation ?
Les enfants sont plus susceptibles de se déshydrater :
après une grosse séance d’activité physique ;
en cas de vomissements sévères ou une diarrhée ;
s’ils prennent certains médicaments, comme des diurétiques ;
s’ils ne boivent pas suffisamment, surtout en période de maladie ou de chaleur.
Quels sont les signes d’alerte ?
Certaines manifestations doivent vous alerter. Un manque d’hydratation léger peut être marqué par :
des urines moins fréquentes
pour les nourrissons, des couches moins mouillées que d’habitude ;
les lèvres sèches ;
une soif inhabituelle…
En revanche, un regard terne et des yeux enfoncés, une fièvre, des urines foncées et à l’odeur forte, des maux de tête, une désorientation, des vertiges et une plus grande irritabilité sont le signe d’une déshydratation avancée.
Comment réagir ?
La déshydratation chez l’enfant est un risque réel mais évitable. Une vigilance accrue des parents et une hydratation régulière sont les meilleures armes. En clair, proposez-lui à boire, même s’il n’exprime pas sa soif.
Pour une déshydratation légère, l’eau et les solutions de réhydratation orale sont idéales. En cas de refus, du jus de pomme dilué peut être une alternative.
Cependant, la prudence est de mise pour les nourrissons de moins de six mois. Ils doivent toujours être examinés par un médecin en cas de déshydratation, même légère.