Poisson gras, poisson maigre : alternez !
C’est la teneur en lipides qui permet de distinguer les poissons gras des poissons maigres. Quels sont les atouts de chacun ?
Les poissons gras
Egalement appelés poissons bleus, les poissons gras réunissent le maquereau, le hareng, la sardine, l’anguille, l’anchois, le saumon ou le thon notamment. Ils sont qualifiés de gras car leur taux de lipides est supérieur à 5 %. Cela étant, comme ils dépassent rarement les 15 %, ils ne sont finalement pas si gras que cela ! Parmi eux, les plus gras demeurent ceux d’élevage comme le saumon qui atteint les 12,5 % contre 11,8 % pour une entrecôte. Mais là encore, le gras n’est pas le même que pour la viande. Celui du poisson est à base d’acides gras polyinsaturés, dont les oméga 3, ce qui lui procure des bienfaits indéniables. En effet, « ces acides gras dits « essentiels » car le corps humain ne sait pas les synthétiser sont nécessaires au développement et au bon fonctionnement de notre organisme », peut-on lire sur mangerbouger.fr. « Ils participent en effet à la bonne santé cardio-vasculaire de la rétine, du cerveau et du système nerveux. »
Les poissons maigres
Ils sont aussi qualifiés de blancs. Le cabillaud, le lieu, le merlan, la limande ou encore la sole ou la dorade font partie de la famille des poissons maigres. Leur teneur en lipides est inférieure à 1 % et ils offrent une grande quantité de protéines de qualité. Sauf évidemment si la façon de les cuisiner les transforme en bombe calorique. Ainsi quand une limande à la vapeur contient moins de 1 % de graisse, une fois panée ou frite, elle en renferme… 13 % !
Selon le Programme national nutrition santé, il est conseillé de les alterner chaque semaine afin d’obtenir les meilleurs atouts des deux catégories. « Consommez du poisson 2 fois par semaine en associant un poisson gras à forte teneur en acides gras oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng) et un autre poisson (colin, merlu, cabillaud, sole…) », recommande ainsi le PNNS.